Ayant commencé la photographie au flash il y a cinq ans, aux Gobelins, avec des flashes de studio sur générateur ( Hensel / Broncolor ) puis des monoblocs ( Elfo ), j’ai souhaité assez rapidement m’affranchir des contraintes de l’alimentation électrique, assez contraignante et obligeant – avec ce type de matériel – à conscrire la prise de vue en intérieurs. Le strobisme m’est rapidement apparu comme une solution envisageable, à moindres coûts, légère et portative. Après différents essais, mon choix s’est porté sur les YongNuo 560 EX II, alternative de choix au très onéreux Canon 580 EX II. Après plusieurs shootings impliquant deux à trois de ces unités, le problème de l’énergie s’est vite posé. Effet, une session de shooting pouvait nécessiter jusqu’à deux jeux de piles LR6 par flash. Soit 2 * 4 * 3 = 24 piles. Un budget quand on sait qu’un pack Energizer est vendu XX €. L’alternative rechargeable ne m’a pas convaincue : même les modèles les plus puissants n’avaient pas autant d’autonomie que les piles non-rechargeables ( je n’ai pas testé les fameuses Eneloop cependant ) et mes flashes tombaient en rade encore plus rapidement, obligeant à faire tourner les chargeurs à plein régime pour éviter les interruptions de prise de vue. En effet, avec un jeu de piles on ne dépasse guerre les 50 éclairs. Un stress supplémentaire inutile dans un environnement où un maximum de concentration est requis. C’est en découvrant le power pack DIY élaboré par nom prenom que m’est apparu évidente la solution de m’affranchir des piles en optant pour une solution plus pérenne et fiable : la batterie au plomb. Fut alors fabriquée un pack portatif permettant d’alimenter en continu jusqu’à quatre flashes simultanément. Les piles sont alors remplacées par deux substituts de même taille et forme qui font l’interface entre les contacts du flash et la batterie via un cable de quatre mètres. Plus de 1000 éclairs disponibles avant une recharge complète, permettant d’alimenter simultanément 4 speedlights, cette solution portative me permet de monter un environnement de studio n’importe où, à l’intérieur comme à l’extérieur pour un encombrement et un poids modestes. Je conserve un jeu de piles en spare au cas où… Mais pour le moment il demeure sous blister au fin fond de mon sac photo. Tant mieux !